La trame qui sous-tend mon travail est un questionnement perpétuel. Ces questions, toujours les mêmes, posées différemment selon les périodes, peuvent se résumer en différents thèmes abordés. Ceux-ci peuvent paraître éloignés les uns des autres ou même contradictoires, mais ils forment comme les éléments d’une charade, un tout qui me constitue.

Ces questions sont celles du rapport au passé, à la tradition et à l’Histoire ; celle de l’identité (ou des identités qui constituent un individu), des apparences et de l’ambiguïté, celle de la perte et du deuil, celle du rapport entre réel et imaginaire ou de celui qu’entretiennent entre eux nos désirs, nos rêve et nos peurs.

Les tableaux ne peuvent soulever ces questions que par une démarche de transposition. Le fil conducteur (la nécessité) se trouve dans la volonté de raconter des histoires et de ne pas le faire avec trop de précision ni d’insistance, afin de laisser au spectateur l’occasion d’y découvrir ses propres récits de vie.